Bien sur ! Les Afro-Americains ont attendu l'arrivée de Herc en 72 pour decouvrir l'electrophone et la plaisir d'organiser des parties, d'y jouer leur disques , de danser sur leur musique et de scander des interjections vocales...
Pour ce faire, les Jamaicains ont vraisemblablement planqué de la coke dans leurs platines, direction les States; un scratch, un push, et hop ! le Rap est né !
Aucun mot sur les Dozens qui sont pourtant la base du rap, les Last Poets sont mentionnés comme des branchouilles sapées afro qui tapent sur des tams tams en recitant des poemes,( on appreciera l'image plus proche des bronzés au club med. de Dakar que de celle de youngsters afro-americains relayant une parole revendicative et emancipatrice de la communauté transmise depuis les premieres heures de l'esclavage et donc rien sur le contenu pourtant considerées par les universitaires en etudes afro-americaines comme une part importante dans la construction identitaire musicale de la culture Rap à venir .
Rien sur Kurtis Blow ou sur l'affiliation musicale du Rap,( funk ,disco, etc..) mais une disgression vaseuse sur le jazz antillais via la contre-danse anglaise, tout en convoquant les esprits africains... et va y qu' tout çà c'est la meme chose...

Dans ce charabia qui disgresse vers le Punk auquel finalement tout cela s'apparenterait , mais tourne surtout bcp autour du nombril de l'intervievé , ama, l'ex. de Dillinger pour dire qu'il a fait le premier hit Rap en prenant l'accent de New York - ce qui est vrai - est un peu court et meme contradictoire, a mon sens pour etayer la these.
Il n'y a bien qu'en France, pays au glorieux passé colonial africain et toujours pourrit par le colonialisme qu'on puisse se permettre ce genre de legereté et d'approximation avec la culture afro-americaine...
Le jour où Blum arretera son numero de petit blanc pour parler de cette culture musicale, la connaissance de celle çi progressera par le biais de chercheurs davantage soucieux de delivrer un travail serieux et fourni et non dicté par des considerations commerciales, approximatives, ou auto-centrés.