Tous les ingrédients sont donc réunis pour sortir des morceaux avec un message, une puissance, une urgence ...anbessa a écrit : Je dois dire que la forme de lassitude que je ressens est aussi liée avec le meurtre de mon ami Seymour. Ce drame a vraiment cassé quelque chose dans ma relation avec la Jamaïque, et il va falloir du temps pour surmonter ça. Et ma crainte, c'est que d'ici-là, tous mes amis, qui ont un certain âge, soient partis pour un monde meilleur... J'ai vraiment la sensation de vivre le crépuscule d'une époque et, même si c'est le temps qui veut ça, ça me fout le blues.
La logique voudrait que du coup, il y ait une urgence à y aller, mais tant pour des raisons personnelles que financières, c'est impossible, alors j'ai l'impression que ce monde-là, qui est comme une deuxième vie parallèle pour moi, m'échappe... Mais c'est clair que ça complique encore la tâche quand on sort des morceaux en rêvant d'imiter le son d'époque. C'est impossible de rivaliser avec l'époque dorée, durant laquelle les artistes étaient jeunes, en voulaient, et étaient pris dans un spirale créatrice extraordinaire.
(ps: j'ai répondu à ton premier message en fin de page précédente)